Et que diriez vous d’être végane non seulement en voyage, mais aussi en voyageant à vélo, en hiver, en trimbalant notre matériel d’escalade et de camping, en mangeant biologique, en limitant nos déchets, avec un budget limité, en étant diabétique et avec une bébé et des couches lavables que nous lavons souvent à la main et ce, pendant au moins un an? Si nous sommes véganes dans ces conditions, nous pouvons presque affirmer qu’il n’y a pas de raison de ne pas l’être chez soi!
Mais alors, comment on fait? En dix points, voici nos conseils pour voyager sans renier nos valeurs.
Commentaires (8)
Ton jeux de mot nous a scié! Je me demandais, tu deviens quoi de beau? Il me semble que tu vis dans les montagnes quelques part… On est à Grenoble pour le WE et ensuite on descend au Sud vers Gap. Si jamais tu es sur notre route ou que tu as le goût de faire des détours? 😉 Pleins de bisous!
A très bientôt 😉
On est ravi.e.s de vous avoir croisé à Athènes pour une visite peuplée mais gratuite de l’Acropole. Au plaisir et bon voyage à vous 2!
Je me demandais comment vous avez fait dans les Balkans pour vous nourrir ? Je demande ça car j’ai vu que vous y étiez passés. De mon côté, j’ai difficilement réussi, mais en tant que végétarienne. J’ai déjà trouvé qu’il me manquait des nutriments essentiels, sans doute le fer, comme toujours chez moi. Je me suis sentie très fatiguée à plusieurs reprises.
Nous n’avons trouvé, la plupart du temps, ni pois chiche ni lentilles et c’est vrai que les rares fois où nous sommes tombés dessus, il y en avait pour des heures avant que ça cuise. Avec le camping sauvage et le camping gaz, c’était une grosse galère. On est vite passé aux pâtes – Ajvar – fromage frais – pain – tomates – salades grecques.
J’y retourne l’année prochaine, à nouveau à vélo, mais cette fois, il faut que je sois prévoyante pour ne pas me retrouver dans la même situation !
Merci pour la question, hautement pertinente! De notre côté, nous avons renoncé temporairement à notre idéal zéro déchets en achetant des conserves de légumineuses (haricots noirs, rouges, pois chiches quand disponible, lentilles, flageolets, etc). Et on n’avait même pas besoin de les faire tremper ou même
cuire. Souvent (quand on avait beau temps), nous les intégrions directement dans une salade ou un couscous. Question fer aussi, il y a en tout plein dans les feuilles vertes, disponibles partout, on en a même souvent cueilli directement dans la nature (plantain, ortie, menthe, pissenlit, etc). Il ne faut pas oublier que la vitamine C favorise l’absorption du fer, et donc que les repas qui contiennent vitamine C et fer sont recommandés (verdures, poivrons, kiwis, sont riches en vitamine C). En revanche, la caféine nuit à son absorption, alors éviter café, thé et chocolat durant les repas.
Aussi, nous transportions toujours au minimum deux-trois jours de nourriture dans nos sacoches, donc à chaque fois que nous traversions une grande ville, nous faisions le plein d’aliments moins disponibles au fin fond de la campagne!
En espérant avoir pu vous donner des pistes pour votre prochain périple. 🙂
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