Quels vélos pour un tour d'Europe?

7 octobre 2015.Clément Courte.3 J'aime.8 Commentaires
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Partir un an à vélo sur les routes d’Europe ne se fait pas avec n’importe quelle monture. Après avoir épluché nombre de blogues de voyageurs/euses, discuté avec des ami.e.s cyclos et visité des boutiques de vélos, voici nos conclusions.

1. Nos critères de sélection

  • Un cadre en acier Chromoly : Pour la réputation de leur confort, robustesse et durabilité. On les oppose généralement aux cadres en aluminium, certes plus légers, mais qui offrent un confort moindre dû à la raideur du matériau et une solidité moindre également, l’aluminium étant plus « cassant » que l’acier. Il est très important de s’assurer que le cadre est adapté à notre taille. Que les pieds touchent le sol à l’arrêt et que l’entre-jambe passe confortablement au dessus de la barre horizontale. Le confort en cyclo, c’est comme une corde en escalade : INDISPENSABLE. Il peut être malin d’aller visiter plusieurs boutiques de vélos et de tester gratuitement un grand nombre de vélo afin de trouver votre vélo de rêve.

 

  • Le maximum de vitesses possibles (surtout dans le rapport petit plateau / grand pignon) : Nous avons opté pour 3×9 soit 27 vitesses. Certes, le poids est légèrement augmenté mais le confort dans les côtes, chargés allégrement, ce n’est pas un luxe.

 

  • Des freins à disques mécaniques : Pour leur fiabilité en tout temps et la puissance de freinage alors que nous serons bien chargé.e.s. On les oppose généralement aux freins en V. Ces derniers sont plus facilement réglables, les pièces sont plus facilement disponibles partout dans le monde et sont également moins onéreux. Cependant, le confort des freins à disques, leur efficacité par beau temps/mauvais temps et même en terrain boueux, leur entretien moindre et la possibilité de continuer à rouler et à freiner efficacement même avec une roue voilée ont fini par nous convaincre. Aussi, les pièces de freins à disques commencent à être de plus en plus répandues de part le monde et en Europe, le problème ne devrait pas vraiment se poser.

 

  • De la mécanique de bonne qualité : Pour la fiabilité, robustesse et durabilité. Sans virer fou non plus, ne pas s’arrêter au premier prix et investir pour des dérailleurs, pédaliers, freins, pignons, plateaux, etc de bonne qualité est un gage de longévité et fiabilité pour de longs trajets à vélo.

 

  • Des pneus avec un coefficient anti-crevaison élevé : Pour ne pas avoir à coller des rustines à tout bout de champs (même si c’est l’fun coller des rustines, hein?).

 

  • Des portes bagages robustes : Pas besoin de vous faire un dessin! 🙂

2. L’heure du choix

Bref, la théorie c’est bon. Maintenant, passons au concret. Voici nos vélos : un Trek 520 pour moi et un Brodie Argus pour Isis.

Au départ, nous souhaitions nous procurer des vélos d’occasion afin de réduire l’une de nos principales dépenses post-départ. Et afin de donner une seconde vie à des vélos broyant du noir dans le fond d’un garage d’une maison en banlieu. Malheureusement, avec notre taille (1m62 pour Isis et 1m65 pour moi) et étant donné l’ensemble de nos critères (voir ci-dessus), il a été impossible pour nous de trouver monture à nos pieds. Et ce, malgré 4 mois de recherches intensives.

Nous avons alors redirigé nos recherches vers les boutiques de vélos de Montréal pour finalement trouver notre bonheur. Il faut savoir qu’une bonne partie des boutiques de vélos au Québec ferment durant l’hiver. Ils ont alors tout intérêt à se débarrasser des vélos en fin de saison pour pouvoir préparer la suivante. Ainsi, nous avons été capable d’avoir entre 15% et 25% de rabais sur nos vélos. Ce n’est pas fou, mais ça fait toujours plaisir au porte-feuille.

L’inconvénient (s’il en est un), c’est que nous n’avons pas pu avoir les deux mêmes vélos, étant donné que les tailles disponibles étaient fortement limitées. Le vélo d’Isis est monté sur des roues de 26 pouces quand le mien est monté sur des roues de 700. Mais au final, nous sommes heureux de nos achats et nous savons que cet investissement va être rentabilisé sur le long terme, avec les nombreux voyages qui nous attendent. Il faudra juste traîner une chambre à air (et éventuellement des rayons) de rechange de plus dans nos bagages.

Enfin, étant donné que nous partons en Europe, il n’était pas complètement stupide de se poser la question à savoir si leur achat n’aurait pas été plus économique rendu sur place… Non seulement le prix se trouve être le même mais en Euros (donc x1.5), le transport en avion nous coûte 30$, mais aussi cela nous sauve du temps et du stress une fois sur place. En ce qui concerne les sacoches, les principales marques acclamées par les cyclotouristes (Vaude et Ortlieb) sont européennes. Pour le coup, il était économiquement intéressant d’attendre d’avoir pris l’avion.

3. Les composants en détails

Trek 520

Cadre : Chromoly renforcé Trek disque touring

Fourche : Chromoly Touring disque avec fixations basses

Taille : 48 cm

Moyeux avant et arrière : Shimano M475

Jantes : Bontrager Tubeless Ready 36 trous

Pneus : Bontrager AW1 Hard-Case, 700x32c

Leviers : Shimano Dura-Ace, commandes en bout de guidon, 9 vitesses

Dérailleur avant : Shimano Alivio

Dérailleur arrière : Shimano Deore

Pédalier : Shimano Trekking M590, 48/36/26 avec garde-chaîne

Cassette : Shimano HG50, 11-32, 9 vitesses

Kit de Freinage : Freins à disque mécaniques Hayes CX Expert, manettes en alliage d’aluminium Tektro RL340

Porte-bagages arrière : Porte-bagages arrière Deluxe Bontrager (charge max. : 25 kg)

Brodie Argus

Cadre : 4130 Butted Cromo Touring
Fourche : Brodie Cromo Classic Trekking
Taille : 48 cm

Moyeux avant et arrière : Shimano M475 / Formula
Jantes : Alex TD-17
Pneus : Kenda Kwest 35c
Leviers : Shimano Dura-Ace, commandes en bout de guidon, 9 vitesses
Dérailleur avant : Shimano Alivio
Dérailleur arrière : Shimano R350
Pédalier : Shimano Alivio 50/39/30T
Cassette : Shimano Deore 11-32t, 9 vitesses
Kit de Freinage : Freins à disque mécanique Hayes MX-5, leviers Tektro
Porte-bagage arrière : Porte-bagages arrière Deluxe Bontrager (charge mx. : 25kg)

4. Petit bilan après presque un an sur les routes d’Europe

Rendu.e.s aux frontières de l’Europe sur une petite île grecque proche de la Turquie et après plus de 6500 km parcourus, nous pouvons à présent vous faire un petit bilan sur nos mécaniques intrépides. Ce qui a tenu, ce qui n’a pas tenu, ce qu’on a dû réparer, ce que l’on a changé et tout ce que nous ferions différemment si c’était à refaire…

Les cadres

Nous sommes globalement très satisfait.e.s de nos 2 cadres. Ils tiennent royalement bien la route et sont très confortables au niveau de l’absorption des petites irrégularités de la route. Les cadres étant en acier et ayant beaucoup roulés proche du rivage, évidemment, ils ont pris un peu la rouille au niveau des pas de vis. Mais rien de bien grave à signaler pour le moment.

La transmission

Malgré que nous ne soyons pas sur du haut de gamme, nos transmissions n’ont manifesté aucun problème majeur! Question entretien, nous avons changé une fois les chaines au bout de 4000 km car elles étaient légèrement distendues. Et de temps en temps, nous démontons les galets de dérailleurs pour les nettoyer, en plus de nettoyer-huiler la chaine.

Au fur et à mesure des montagnes traversées, nous avons également changé nos petits plateaux avant pour des 22 dents et nos cassettes arrières pour du 11-34. Cela nous permet désormais de monter des côtes encore plus abruptes et d’user un peu moins le matériel dans les côtes plus modestes. Merci à Guillaume pour son commentaire qui m’a inspiré cet ajout.

Les freins

Aucun regret sur ce point. Les freins à disques mécaniques sont vraiment appréciables en voyage à vélo. Nous y trouvons pleins d’avantages : le freinage sous la pluie, l’absence d’usure de la jante et la longévité des plaquettes. Ces dernières semblent bonnes pour pouvoir finir le voyage, en dépit du fait qu’Isis déteste prendre trop de vitesse dans les descentes et en profite allégrement!

Un seul bémol à l’horizon, le réglage n’est franchement pas évident et demande beaucoup de patience. Nous regrettons également d’avoir la gamme en dessous sur le vélo à Isis (Hayes MX5 contre le CX Expert), sans vis d’ajustement au niveau de la gaine… ce qui rend les choses encore plus délicates! Il existe certainement des freins à disque au réglage un peu plus pratique.

Les câbles

Depuis notre départ, nous avons dû changer au moins une fois de câbles (freins + dérailleurs) sur nos vélos. Il faut croire que l’air de la mer ne les a pas trop aidés! Mis à part cela, tout semble glisser comme des câbles dans des gaînes! 😉

Les selles

Ayant gardé les selles d’origine, il faut avouer que ce n’est pas le top confort! Elles sont un peu raides à notre goût et nous envisageons de les changer pour un prochain voyage. Les SMP Trek Gel nous font notamment de l’œil. En plus d’être véganes, elles sont réputées pour être très confortables en voyage.

Qu’à cela ne tienne, nous continuerons d’endurer nos selles jusqu’à notre retour. Et nous voyons un très bon avantage à ne pas avoir de selles confortables :  nous sommes obligé.e.s de nous arrêter régulièrement et de ne pas faire de trop longues journées! Pour le plus grand plaisir de Yaëlle!

Les guidons

En Amérique du Nord, c’est la norme chez les vélos de voyage d’avoir un guidon typé route. Nous ne nous étions pas posé plus de questions que cela avant de partir. Et nous trouvions plutôt pratique d’avoir un guidon nous permettant plusieurs positions pour les mains (un peu comme un guidon papillon).

Malheureusement, nous finissons toujours par ressentir des douleurs dans le creux des mains et les poignets… On nous a fait remarqué que cela est sûrement dû au fait que nos poignets ne sont jamais orientés dans leur sens naturel. C’est à dire tels qu’ils se positionnent naturellement lorsque nos bras sont au repos le long du corps.

Nous continuons de méditer sur la question et changerons peut-être éventuellement nos guidons pour nos prochaines aventures.

Les roues

Circulez, rien à rayonner! 🙂

Les pneus

Les pneus du vélo à Isis ont été changés une fois arrivés à Bordeaux. Ils étaient manifestement de piètre qualité. En échange, nous avons installé des Schwalbe Marathon Plus. Depuis, aucune crevaison à signaler et ils semblent largement en mesure de finir le voyage.

Les pneus du vélo à Clément tiennent la route malgré une usure avancée. La bande anti-crevaison est donc éprouvée!

Sur la remorque, ce sont les mêmes pneus que sur le vélo à Isis. Sans doute en raison de leur diamètre, plus du fait que la remorque a parfois tendance à zigzaguer dans les descentes, leur usure est largement plus prononcée. Presque lisses! On croise les doigts pour qu’ils tiennent le coup jusqu’à la fin du voyage.

Les porte-bagages

Nous ne l’avions pas mentionné dans l’article, nous avons à l’avant des porte-bagages Tubus Lowrider Duo en acier. Autant vous dire que c’est du solide! Rien à redire!

En arrière en revanche, nous avons toustes les deux des Deluxe Bontrager en aluminium. Et sur le vélo de Clément, sans doute à cause de l’écarteur de danger et le fait qu’il y ait plus de poids dans ses sacoches, le porte-bagage a fini par céder… Nous l’avons bricolé avec des colliers en métal plus un renfort intérieur avec un petit tube en alu + de la colle epoxy et jusque là : tout va bien!

5. Les vélos en photo

Et vous, quel est votre vélo de prédilection pour le cyclo? Quel est votre avis sur les freins à disque, le cadre en Chromoly et/ou les rapports plateau/pignons? N’hésitez pas à réagir à cet article.

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Catégorie(s) : Cyclotourisme

Commentaires (8)

  • Aurorita . 16 novembre 2015 . Répondre
    Alors moi j’ai une question technique doublée !
    1: où tu mets le bébé ?
    2: comment tu gères l’hygiène naturel à vélo/rando ?

    Des bisous et j’espère vous voir passer dans mon p’tit chalet !si vous venez avant le premier mars vous aurez des côtés à monter et de la neige mais vous pourrez faire du ski et me laisser le bébé. Si vous venez après le premier mars, il y aura deux bébés, moins de neige (mais toujours des côtes) et ça sentira le caca de bébé x 2 et je serai irascible mais vous êtes les bienvenus quand même !

    • (Auteur) Clément Courte . 16 novembre 2015 .
      Salut super future maman Aurore!

      1. Notre petite Yaëlle a sa remorque. Une Croozer Duo avec un hamac pour bébé (voir les photos ci-dessous). Elle a même deux places pour elle toute seule et pour l’instant semble beaucoup apprécier son véhicule (gros dodos ou gros sourires au choix). Nous devrions écrire un article sur le sujet un jour. Tel que promis, nous avons écris un (super) article sur la remorque de Yaya.

      2. Nous avons une petite couverture que l’on pose par terre et Yaëlle fait ses besoins sous les bosquets, les arbres, bref, les endroits où ça ne dérange que les fourmis. S’il pleut on la change dans sa remorque (bon il faut encore que je bricole une petite plateforme pour que ce soit tip top…). On en parle un peu dans notre dernier article sur l’hygiène naturelle infantile.

      Oui, on compte bien passer un jour. À vélo ou autrement (oui parce que bon les côtes quoi!). Et on a bien hâte de rencontrer ton ou ta future mini-toi. 🙂

      Yaëlle dans sa remorque

      Yaëlle toujours dans sa remorque

  • Charlie . 17 novembre 2015 . Répondre
    Salut les voyageurs! Belles bécanes il est vrai.

    Dommage d’avoir 2 engins différents, ça n’optimise pas les pièces détachées indispensables à avoir sur soi, il faut tout en double… Surtout avec 2 tailles de roues différente.

    J’ai une préférence purement esthétique pour le brodie. Par contre marque canadienne il semble? J’espère que de nos jours les standards de montage sont les mêmes partout!Si vous devez vous galérer avec des pas de vis différents comme lorsque quand tu as un vieux vélo français ou italien…

    Au niveau des sacoches un de mes potes promène des Ortileb depuis pas mal d’années, il passe sa vie sur un vélo et en est toujours très satisfait. Elles sont en plus compatibles avec les remorques extrawheel.
    ( http://extrawheelshop.com/fr/remorque-velo-sacoches-velo-back-roller-classic.html )

    Petite remorque sympa qui sert simplement de porte-sacoches supplémentaires et qui a l’avantage d’avoir la même roue que le vélo (moins de pièces de rechange à embarquer). Comme vous avez déjà la remorque bébé j’imagine que vous allez viser plus léger pour le deuxième vélo.

    Sinon j’ai vu que vous étiez passé sur Lille, z’auriez pu me faire un ptit coucou!^^

    • (Auteur) Clément Courte . 17 novembre 2015 .

      Salut Charlie,

      Oui, on a appris ce WE par Charles qu’on t’a loupé à Lille. En même temps, je n’avais aucun souvenir que tu y habitais (dans ma tête, tu vis en Normandie. Mais plus maintenant). On va peut-être avoir l’occasion de se croiser à la Nationale de 2cv de Millau où nous passerons probablement.

      Effectivement, c’est un peu bête d’avoir deux tailles de roues différentes… On va avoir un chambre à air de plus à traîner avec nous. Même pas peur! J’hésite encore à emmener des rayons étant donné que l’on ne part pas pour un tour du monde et que nous avons des freins à disque. On devrait pouvoir rouler quelques km avec une roue voilée sans soucis jusqu’à la prochaine boutique de vélos. Et le standard de montage du Brodie est sensiblement la même que sur le Trek (les deux vélos se démontent presque entièrement avec des clés Allen métriques).

      Nous avons effectivement opté pour des Roller Plus avant et arrière, ainsi qu’une sacoche de guidon de la marque Ortlieb. C’est du solide! D’ailleurs, si tu es intéressé, j’ai trouvé un site qui faisait des prix très intéressants. 🙂

      Pour ce qui est du deuxième vélo, nous risquons d’être contraint d’utiliser notre remorque Bob Yak, car nous avons une petite fille et du stock d’escalade à trimballer. Bref, on risque se traîner un peu dans les côtes, mais on devrait survivre pareil.

      Au plaisir de te recroiser et merci pour le commentaire!

  • Max . 12 janvier 2016 . Répondre
    Bonjour les voyageurs,

    Merci de partager votre aventure. Je possède aussi un Brodie Argus 2015, c’est un formidable vélo que je compte emmener en Europe cet été. Idéalement je changerais peut-être le pédalier pour un Deore avec un petit plateau de 24 ou même 22. Quand aux roues, elles sont très solides, aucun problèmes sur le bitume, ni sur les terrains moins lisses. Les pneus Kenda ne sont pas les meilleurs, les Bontrager du Trek 520 ont une meilleure protection contre les crevaisons.
    je vais suivre votre périple avec attention, j’ai juste un peu de réserve avec l’escalade. Bon, c’est vrai, j’ai le vertige, mais soyez prudent, une erreur ne pardonne pas et vous avez un enfant.
    Bonne route!

    • (Auteur) Clément Courte . 13 janvier 2016 .
      Salut Max,

      Merci pour tes retours sur le Brodie Argus. Effectivement, Isis est très contente de son vélo! Les roues sont très solides (en 26 pouces), mais les pneus pas tant. Elle a déjà eu une crevaison en roulant sur une punaise… De mon côté, j’ai commencé à avoir quelques bruits dans les rayons de mon Trek 520 et j’ai dû les faire réviser. Ils n’étaient pas assez serrées.

      Pour le prochain voyage, je songe à équiper mon Trek 520 de roues de 26″, c’est plus solide et le rapport de vitesses dans les côtes est plus intéressant. Je songe aussi à changer les plateaux du pédalier pour du 24 ou 22 dents. En même temps, je me pose la question à savoir si tu te retrouves dans de telles côtes pour avoir besoin des 22 dents, n’est-il pas mieux de descendre et de pousser ton vélo?

      Merci pour les encouragements et bonne préparation pour ton voyage en Europe cet été. As-tu commencé à réfléchir au trajet que tu souhaites faire?

      De notre côté, nous ne manquerons pas de mettre à jour le blogue pour raconter nos aventures. Pour l’escalade, pas de soucis pour nous, on est expérimenté.e.s et on a déjà emmené Yaëlle en falaise. Il faut juste un peu de patience et idéalement un ou une troisième complice pour pouvoir faire des rotations. Mais merci pour le conseil, nous allons être prudent.e.s. 🙂

      Au plaisir!

  • Guillaume . 30 décembre 2016 . Répondre
    Bonjour à vous 3,

    Depuis que j’ai découvert votre site, Je dévore avec beaucoup de plaisir vos articles si bien écrits et si intéressants !
    Je voulais vous faire part de notre expérience clyclotouristique (voyage d’un an dans les Andes) au sujet de la transmission du vélo. Nous avions choisit des développements très court 22 dents à l’avant et 36 dents à l’arrière (deore 12/36). S’il fallait recommencer nous reprendrions les mêmes transmissions. Durant une cote, nous trouvons qu’il est moins fatiguant de rester sur le vélo, même à 5 ou 6 km/h plutôt que de le pousser. Avec l’habitude l’équilibre se développe cela devient plus simple. Cela est aussi bien plus ergonomique ! Les 36 dents à l’arrière permettent aussi de diminuer la tension dans la chaine et donc de faire durer la transmission plus longtemps. Cela en vue d’économie et donc aussi d’écologie…

    Bonne route !

    • (Auteur) Clément Courte . 30 décembre 2016 .
      Bonjour Guillaume,

      Merci pour ton partage d’expérience et tes compliments! Tu me fais penser qu’il faudrait que je fasse une mise à jour de l’article.

      Au début de notre voyage, en janvier 2016, à Royan, constatant que nous avions encore beaucoup de difficultés dans les côtes, nous avons été chez un vélociste pour remplacer nos petits plateaux par des 22 dents. Et plus tard, en septembre dernier, lors de notre passage chez un Warmshower à Gap, nous avons opté pour des 34 dents en arrière. Nous avons d’ailleurs appris qu’une dent de moins en arrière équivaut à 2 dents de moins en avant! Depuis, nous pouvons grimper sans difficulté des côtes jusqu’à 12% malgré la remorque et nos bagages. Au dessus de 12%, cela devient du sport! Nous arrivons même à descendre la vitesse à 3-4 km/h en jouant avec notre équilibre et en faisant des virages… 😀

      En te souhaitant en avance un bonne nouvelle année à vélo!

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