Un départ qui se fait attendre

Isis étant Canadienne, il lui faut un titre de séjour pour pouvoir rester en France à long terme. Après avoir réuni l’ensemble des papiers, nous avons enfin eu notre rendez-vous à la préfecture du Loiret aujourd’hui. Aussi, il nous faut faire des démarches auprès de la sécurité sociale pour que nous soyons toustes les trois couvert.e.s par l’assurance maladie en France. Heureusement pour nous, Yaëlle a la nationalité française et nous permet donc de rentrer dans les bonnes cases. Malheureusement pour nous, nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec les administrations. Je vais devoir travailler deux semaines afin que l’on puisse éventuellement toustes les trois bénéficier de l’assurance maladie.

Nous profitons que mes parents soient des campeurs de longue date pour récupérer quelques babioles mais cela ne fait pas tout. Après avoir bien magasiné, nous sommes allé chercher une bonne remorque d’occasion pour notre petite fille à Lille (nous avons pu faire d’une pierre, deux coups avec le mariage d’une amie de master). Nous avons également commandé des sacoches étanches et solides, des portes bagages, etc. Et nous commençons à nous intéresser à tout ce qui pourrait nous être utile ou pas en prenant compte des paramètres poids, utilité, encombrement. Et c’est tout un casse-tête lorsque l’on prévoit de partir pour un aussi long périple.

De ce côté-là, ça se précise. Nous prévoyons finalement suivre le parcours cyclable de la Loire à vélo jusqu’à Saint-Nazaire pour ensuite prendre la piste européenne Vélodyssée qui longe la côte Atlantique. Cela veut donc dire que  les ami.e.s de Blois, Tours, Bordeaux, des Landes et autres, vous pouvez vous préparer psychologiquement à nous recevoir.

Ensuite, nous traverserons les Pyrénées par la côte pour arriver en Espagne et tracer éventuellement jusqu’au Portugal. Économiquement, cela nous semble intéressant. Les gens y sont sympathiques et il y a des falaises exposées Sud, parfaites pour grimper l’hiver.

Tout ce que l’on peut faire à vélo, nous le faisons : faire les courses, voir la grand-mère, aller à la préfecture, au vide-grenier, etc. Mes parents habitant à la campagne, cela nous aide à faire de longues distances et à nous préparer tranquillement pour notre vrai départ.

Nous profitons d’être ici pour passer de bons moments avec mes frères et mes parents, rattrapons le temps perdu avec mes ami.e.s resté.e.s ici et retrouvons mes paysages d’enfance. C’est somme toute, très agréable et ce petit contre-temps nous permet de bien en profiter.