Dans la tradition familiale d’Isis, à chaque naissance, on plante un arbre. Il y a un mois, nous étions en pleine période pour les plantations en France. Nous nous sommes donc lancé.e.s à la recherche de l’arbre magique de Yaëlle.
1. Un arbre fruitier, tu recevras
Oui oui, un arbre fruitier. D’abord, parce que ça se mange! C’est de la nourriture presque gratuite assurée pour les 50 à 100 prochaines années. Aussi, parce que ça fait de belles fleurs et que c’est joli les fleurs dans le jardin de mamie et papi. Et enfin, pour le plaisir de voir notre fille cueillir un jour ses fruits à elle et en faire des clafoutis.
Des clafoutis? Et oui, ce sera un cerisier. Un bigareau-burlat. Qui s’auto-féconde et produit de gros fruits bien juteux en début de saison. Un cerisier aussi parce que c’est le fruit de cueillette préféré d’Isis. Elle en a fait son emploi principal durant 6 ans, à faire des voyages dans l’Ouest canadien, l’Australie et la Tasmanie pour cueillir ce fruit si payant. Et moi, c’était mon premier travail en France. J’ai aussi passé deux étés dans l’ouest du Canada avec Isis. Même si pour le coup, j’étais pas mal plus intéressé par l’escalade que par la cueillette.
Seul hic, en France, la tradition est un peu dure avec les arbres… Le nôtre est donc tout taillé de partout et a subi deux greffes. Notre âme de permaculteur.trice.s en a prit un coup. Mais je vous rassure tout de suite, on devrait survivre, et Yaëlle aussi!
2. La plantation, tu surveilleras
Ce n’est pas très compliqué en fait. On creuse un trou, on y met un mélange de sable, cailloux, terre, compost et truc pour les racines. On balance l’arbre (pas Yaëlle). On rebouche. On arrose. Et hop, le tour est joué!
C’est tellement facile, qu’elle a pu se permettre un petit somme.
3. Régulièrement, tu reviendras
J’imagine déjà Yaëlle dans les 3, 5, 10, 15 prochaines années, toute excitée à l’idée de retrouver son arbre (et accessoirement ses grand-parents). Un arbre, c’est un lien puissant avec la nature, le temps qui passe, la terre et le ciel. C’est un végétal magique qui permet aux enfants de s’inventer des histoires. Et qui sait, peut-être un jour, leur viendra l’idée de les raconter à leurs petits-enfants.
À sa naissance, Isis avait eu droit à un érable rouge. Elle garde encore pleins de beaux souvenirs associés à son arbre. Et prend plaisir à chaque fois, de retourner le voir, dans le jardin de sa maison d’enfance, perdue en Estrie, au Québec.
Bref, on trouvait cette idée chouette. Et nous avions l’envie de perpétuer ici cette tradition familiale inspirante. Et en plus, c’est une belle petite contribution à la lutte contre le réchauffement climatique!
Sommes-nous seuls à planter des arbres pour les bébés? Si non, c’est quoi vos arbres à vous? Si oui, on espère bien vous donner des idées!
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Commentaires (5)
Merci pour votre beau blog, à défaut de vous croiser, J’aime ça pouvoir vous suivre! Xxxox
On se demande d’où a bien pu vous venir l’idée saugrenue de planter vous aussi un cerisier… La cueillette peut-être vous manquait un peu? 🙂 On est aussi tristes de ne pas avoir pu vous revoir avant notre départ en France et de ne pas avoir encore rencontré votre petit dernier. On se reprendra à notre retour, sans faute! On vous embrasse fort fort fort!
Effectivement, pas besoin d’avoir d’enfants pour planter des arbres (heureusement en fait). Pis les figuiers, c’est trop génial, ça fait des figues! Miam! 🙂
Myriam
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